.Vu sur ARTE l’une des plus belles représentations d’un opéra de Wagner, Lohengrin à la Scala de Milan dans une mise en scène enthousiasmante. Marie-Aude Roux « y était ». Voici l’excellent article qu’elle consacre dans Le Monde à ce concert exceptionnel !
Archives de catégorie : Lyrique-Opéra
The Rake’s Progress de Stravinsky à Garnier

J’étais à Garnier hier soir pour voir le célèbre opéra de Stravinsky, « la carrière d’un libertin ».
Comme souvent à l’Opéra et surtout à Garnier, le spectacle commence dans la salle.
A l’Orchestre, une foule de touristes nous entourent, principalement russes, très habillés – à l’Opéra, on reconnait les Français à leur tenue « ordinaire ». Devant nous plusieurs couples flirtent – hommes mûrs accompagnés de tendrons en robe de soirée, de toute évidence des escorts girls en mission. Les flashs crépitent, tout est bon pour prendre des photos avec reflex, téléphones et même tablettes… Combien de millions de photos ont été prises du plafond de Chagall ?
Le spectacle commence et tout de suite, nous somme sidérés par l’invention et la beauté de la mise en scène d’Olivier Py. Tout au long de ce spectacle de trois heures, nous resterons admiratifs des changements de tableaux, des gags visuels qui sont autant de clins d’œil humoristiques soulignant la musique espiègle ou ironique de Stravinsky (Ah, cette cavatine dans la scène du bordel avec ses bouillonnants arpèges de clarinette, ou ce clavecin énigmatique qui souligne la scène du jeu de cartes !).
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Jules Cesar de Haendel à Salsbourg
Ce soir ARTE présentait en direct l’opéra Jules Cesar de Haendel dans le cadre du festival de Pentecôte de Salsbourg. Une mise en scène brillante et complètement loufoque; une distribution étincelante avec notamment Bartoli (Cléopatre), Andreas Scholl (César), Anne Sophie von Otter (Cornelia) et Philippe Jaroussky (Sextus). Tous excellents, avec une Bartoli qui a pris quelques kilos quand même, et un Jarousski affreusement grimé.
Et pourtant (humeur…)
Pourtant je n’ai pas pu aller jusqu’au bout, tellement sont assommants ces airs dix fois répétés.
Trop baroque tu meurs! 🙁
Dietrich Fischer-Dieskau
Dietrich Fischer-Dieskau est mort hier 18 mai, dans son lit, en dormant, à l’âge de 86 ans.
J’en suis tout ému. C’est lui qui m’a fait découvrir les beautés du chant mélodique, du lied allemand et notamment les Lieders de Schubert.
En voici deux vidéo en exemples :