Jeudi soir 15 mars 2012, la musique contemporaine était au menu de l’Orchestre de Paris sous la direction de Paavo Järvi , avec Bernstein, Dubugnon et Prokofiev.
Ce qui m’a permis de revoir les sœurs Labèque. Elles n’ont pas changé depuis cette soirée Gershwin, il y a… plus de trente ans!
En première partie, les Danses symphoniques de Léonard Bernstein, suite de West Side Story, très enlevée, comme il se doit. Puis une création européenne avec Battlefield, concerto pour deux pianos et double orchestre, de Richard Dubugnon.
A l’issue de cette première partie, ce jeune compositeur franco-suisse est monté d’un pas leste sur la scène, à l’invitation du maestro pour se faire applaudir, avec nos deux pianistes dédicataires de l’oeuvre.
Après l’entracte, l’interprétation fiévreuse des sept mouvements de Roméo et Juliette de Prokofiev nous a permis de constater à nouveau combien l’Orchestre de Paris est maintenant en de bonnes mains, avec ce chef « nordique » (c’est ainsi qu’il s’est qualifié lui-même, lors de la présentation du programme de la saison 2012-2013 de Pleyel, l’avant-veille). On sent que le courant passe entre le chef et ses musiciens, un courant de sympathie et d’admiration qui transparait tout au long du concert (j’étais au premier rang pour le constater).
En résumé, un bon concert. Et enfin, des musiques qui ne sont pas rabâchées.
Ce concert était retransmis en direct et sur internet jusqu’au 15 septembre 2012 :