J’ai vu ce soir ce énième Woody Allen, présenté à Cannes il y a 2 jours hors compétition.
Le héros est incarné par un Owen Wilson, dont le jeu, la dégaine et le débit verbal est emprunté avec brio et talent à Woody Allen. Ce jeune homme d’une trentaine d’année, « ouvrier d’Hollywwood » de profession (comprendre scénariste à succès) arrive à Paris flanqué d’une jolie fille qu’il compte épouser bientôt.
Mais Dieu soit loué, Paris et ses sortilèges vont contrecarrer ce plan grâce au talent du scénariste Woody Allen. Une heure et demie après, nous le verrons repartir avec une autre. Entre temps il aura vécu une vie fantasmagorique, une suite de nuits parisiennes et de rencontres avec les plus grands artistes et écrivains français et américains du Paris des Année 20, et même de la fin du 19e siècle. Quant à nous, nous aurons vu avec plaisir une brochette de jolies filles, Marion Cotillard, Rachel McAdams, Lea Seydoux, sans oublier la Carla de Sarko dans un (tout) petit rôle.
Tout cela tient à la fois de Cendrillon et de la Rose Pourpre du Caire, un de ses excellents vieux film (tiens il faut que j’en ressorte le DVD).
C’est sympa, intelligent, bien joué, les dialogues sont étincelants comme d’habitude, cela fait rire parfois, sourire souvent. Ce n’est pas le film du siècle, seulement un bon Woody Allen.
Les séquences tournées à l’hôtel Bristol m’ont rappelé mon diner hier soir dans la vaste salle rococo moderne d’un autre Palace Parisien. Autre bonne soirée…