Calmons nous !

Dans ce maelström médiatique que provoque l’affaire Cahuzac, je retiens deux articles:

– Cet interview de Hervé Gattegnio sur RMC, lu dans le point.fr du 4/04/2013 : « Non l’affaire Cahuzac n’est pas une affaire d’état » . Cela me parait tellement évident, et je ne comprend pas cette diarrhée journalistique, ces journaux qui se « tirent la bourre » pour sortir à leur tour du sensationnel, comme Le Monde ces jours-ci (sauf à penser qu’ils ne veulent pas laisser Mediapart profiter seul de sa toute nouvelle gloire).
– Ce récit humoristique de l’affaire, intitulé « L’affaire Cahuzac, le navet ultime »

Un peu de recul sur l’événement et beaucoup d’esprit critique ne font pas de mal !

6 réflexions sur « Calmons nous ! »

  1. Oui = c’est bien connu : les journalistes restent les plus compétents dans ce genre d’affaire.(cf. Hergé Tintin et son double, Milou ) quoique ces derniers soient plus reporters qu’investigateurs.

  2. Je trouve ça bien naïf comme conclusion. Au contraire c’est révélateur que le système n’a pas fonctionné parce que lorsque le FISC a fait son enquête et n’avait rien trouvé. Il a fallu que des journalistes s’en occupe…

  3. ps : Ohé ! prière de lire  » Sa demande de pardon , hé ! personne ne l’a agréée ni entendue,

    pps : excellents liens donnés par JLF !

  4. C’est vrai : on a envie d’hurler avec les loups de La Fontaine , mais pas forcément « tous pourris »…
    « car Il y a encore des gens honnêtes en ce bas monde, mon brave Môssieur ! « …

    Ceci dit je trouve que Sir Jérôme C. a un culot époustouflant, et même du cran, d’avoir avoué par écrit le mensonge,qu’il tenait « pour vrai » par oral il y a peu, dans un lieu que d’aucuns tiennent pour quasi sanctuaire de la nation !!! ( il ne joue donc que très partiellement le rôle du » baudet » de la fable de La Fontaine ), …j’aime bien ce côté « chevalier désespéré seul contre tous », le baudet est déguisé c’est un renard rusé !!! mais il fait montre d’un certain courage, assez rare dans cette classe politique. non ? plutôt langue de bois…Avez vous jamais entendu quelqu’un demander pardon à qui que ce soit ? Démarche calculée ou non elle a le mérite d’être faite sans façon…Pure folie ? peut-être. Sa demande de pardon , hé ! personne ne l’a agréer ni n’entendu, au contraire il semble bien que le pardon soit impossible à accorder, on cherche de plus belle des preuves à « enfoncer » et des poux plein la tête ( aucun rapport avec cette histoire d’implants capillaires) Pas de seconde chance en France ni pour les vieux renards rusés ( et celui là a plutôt belle allure) ni pour les baudets. Triste époque.

    Emilie

  5. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
    Je crois que le Ciel a permis
    Pour nos péchés cette infortune ;
    Que le plus coupable de nous
    Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
    Peut-être il obtiendra la guérison commune. (…)

    Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints. (…)

    L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un pré de Moines passant,
    La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

    extrait des Animaux malades de la peste
    La Fontaine

    1. ‘sa peccadille fut jugée un cas pendable’ => c’est drôle (merci Émilie de nous rappeler les bons auteurs) mais est-ce d’actualité, sauf à crier ‘tous pourris’ avec les loups de La Fontaine ?

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