HANS ZIMMER : un génie de la musique au service du cinéma

Le plus grand compositeur de musique de film actuel ne connaît pas le solfège ! Ou plutôt il en aurait fait le tour en quelques jours seulement dans sa petite enfance. Il aurait même avoué ne pas savoir lire une partition, mais doit-on le croire ? A l’écoute de toutes ses musiques de film à grand succès comme ce fut le cas pour Rain man, Pirates des Caraïbes, Gladiator, Da vinci code, le Roi Lion, Sherlock Holmes, Kung fu panda, Inception pour ne donner que quelques titres parmi tant d’autres. A à la vue du matériel impressionnant utilisé par lui-même (et par son équipe de musiciens-compositeurs ) il sait en tous cas se servir des logiciels complexes, d’ordinateurs et autres claviers numériques.

Ne classons pas trop vite toutes ses musiques dans la catégorie musique «facile», «commerciale», ou «hollywoodienne» , car malgré quelques recettes (inévitées, inévitables ou secrètes) il y a dans tout ce répertoire foisonnant force intuition, inspiration et séduction, ce qui constituerait peut-être (partiellement) le style Hans Zimmer.

Musicien allemand, éduqué en majeure partie en Angleterre, puis naturalisé américain, ce compositeur maintenant établi à Los Angeles, donne l’impression d’un chercheur , d’un grand explorateur de musiques.

Il n’est qu’à le voir travailler : son endurance et son souci de la perfection sont à la hauteur de sa passion pour la démesure, en cela il s’apparenterait un peu à un certain Berlioz. (Observez-le démultiplier ses registres, ses plans sonores, ses orchestres).

Arte TV propose dans le film «Hans Zimmer, des mélodies pour Holywood », de quoi se faire une idée plus précise de ce compositeur attachant et prolixe. Un film à écouter, à voir et à critiquer évidemment :

Le lien : Hans Zimmer – Arte Tv

Pour les mélomanes et cinéphiles : cet apercu du meilleur de Hans Zimmer :

Le meilleur de Hans Zimmer par touriste0220

Emilie A.

5 réflexions sur « HANS ZIMMER : un génie de la musique au service du cinéma »

  1. Bonjour, permettez moi de laisser ici le commentaire d’un ignorant qui après 40 années d’interrogations infructueuses en musique ne sait toujours pas harmoniser les comptines pour enfants mais sait interpréter des morceaux de musiques plus complexes à la manière des perroquets sans comprendre ce qu’il joue!
    Suite à cette steppe musicale je me suis interrogé pendant ces mêmes 40 années sur la cause de mon ignorance.
    Il faut arrêter d’enfariner le peuple et surtout la jeunesse!
    Sans connaître Mr. Zimmer ni avoir vu le documentaire, je confirme : HZ est un travailleur, affable, sympathique, doué et talentueux. Mais il n’est pas un mythe, ni un génie ou un héros.
    Il transparaît de sa photo et les textes qu’il est un pur produit bavarois né et élevé par ses géniteurs et leurs réseaux pour éduquer et créer un expert musical.
    Le fait que HZ ait étét mis très tôt dans un environnement propice avec des VRAIS maîtres connaisseurs en la matière lui a permis de développer les connaissances nécessaires dans le tiers du temps nécessaire au commun des mortels.

    J’ai bien découvert qu’il n’est pas nécessaire de connaître 70% de ce qui est enseigné dans les conservatoires pour développer la création musicale. Mais le secret réside dans les 30% restant dans l’art et la manière, la chronologie dont lui ont été inculqué ces connaissances nécessaires.

    H.Z. doit cesser d’affirmer qu’il ne connaît rien en théorie musicale. Il vaut mieux ne rien dire ou annoncer qu’il ne veut pas divulguer son secret plutôt qu’affirmer sa méconnaissance. Cela aussi lui a été inculqué par les maîtres qui l’on formé dans tous les domaines du « savoir-tromper »! Son seul mérite réside dans sa volonté et sa passion pour travailler l’environnement musical où on l’a plongé depuis son enfance.
    Le vrai mérite revient aux maîtres qui connaissent et qui lui on enseigné le juste minimum à connaître pour développer des facultés de créations musicales.
    Il est triste que la majorité des mélomanes les plus avertis ne connaissent ou ne reconnaissent pas ce juste minimum qui est d’or.
    Secret jalousement gardé ce qu’on peut accepter, mais il n’est pas acceptable qu’on divulgue de fausses (ou incomplètes) informations pour éviter de dire la vérité.

  2. Frédéric : pour revoir ce documentaire « Hans Zimmer , des mélodies pour Hollywood, » prévoir d’être devant sa tv le Mercredi 30 mars à 5 h du matin, ou prévoir l’enregistrement : voir là le guide tv Arte http://www.arte.tv/fr/Programmes/72,week=13,year=2011.html
    et là :
    http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1211867,day=5,week=13,year=2011.html

    cit. Fred. :  » Hans Zimmer est un vrai compositeur »
    oui, tout à fait d’accord…mais au fait comment définir un « faux compositeur « ? y en a- t -il vraiment ?
    tout essai de composition reste une composition, réussie ou non.

    Emilie

  3. Tout à la fin du documentaire, il est très instructif d’observer la façon dont Hans Zimmer dit surmonter son trac au moment où il doit se mettre au piano :
    il se convainc de ne jouer que  » pour lui-même « quelques secondes avant de monter sur scène..En fait intuitivement il se retrouve dans l’état de gestation de sa pièce musicale, compositeur, seul face à sa musique: une manière habile de se re-concentrer.
    En général on conseille aux concertistes qui ont le trac, telle ou telle manière de respiration, de pensée, de méditation ou encore ceci :  » choisis une personne dans le public  » et joues pour elle, ou essaie de te détendre et de raconter une histoire au public, ou je ne sais quoi encore…)

    autres mots intéressants que j’ai appréciés dans cet excellent documentaire :

    par Hans ZImmer :
    ( « de la composition ») …

    « Ce n’est pas un simple boulot quand je compose je mets mon cœur à nu , je passe énormément de temps à m’interroger sur le sens du film , à comprendre sa signification profonde, mais il faut que j’arrête d’intellectualiser pour pouvoir me mettre à composer. »

    « Ça doit venir du cœur, les premiers jours de travail sur un film sont toujours un cauchemar, je suis là à essayer d’écrire quelque chose mais je ne sais pas encore quoi, pendant des heures je n’arrive à rien faire de bon. …Et puis soudain le déclic se produit, et je ne m’en rends pas compte tout de suite, c’est inconscient, je me recule un peu et je dis c’est bon ça comme si ce n’était pas de moi. » ( Hans Zimmer Arte TV documentaire )

    – de James L. Brooks réalisateur :

     » Il ne suffit pas d’être talentueux et passionné, il faut rester vulnérable et anxieux même quand on a du succès : c’est le prix à payer pour conserver son originalité, c’est difficile surtout quand le succès est grand… »( James L. Brooks, réalisateur, Arte TV documentaire )

    sur la vie de concert :
    par Hans ZImmer :

     » J’ai le trac je n’aime pas jouer en public « j’étais très stressé pour ce concert donné en avant première, le concert se terminait par un morceau au piano que je devais jouer tout seul,
    En montant su scène je me suis dit « je vais jouer que pour moi », comme quand je l’avais composé,… je ne sentais complètement libéré; ( Hans Zimmer- Arte TV )

    du Solfège:
    En fait c’est vrai « le solfège » signifie ici un peu fréquentation du « conservatoire » , ou « académie musicale ».
    (Je crois bien qu’en Allemagne l’apprentissage du solfège est différent, les jeunes élèves apprennent directement dans le texte , dans  » la partition ».)

    Hans Zimmer ne s’est pas contenté de prendre des leçons de musique. Il a eu la chance et la volonté de « choisir » la musique dès son enfance et en toute liberté…Son travail acharné et passionné, ses rencontres avec des pédagogues d’avant-garde et intelligents (à Londres) et la rencontre décisive avec un maître et « allié en composition », Stanley Myers, ont fait le reste.

    Les écoles comme les conservatoires ont du bon, l’essentiel est de savoir en « sortir » …un jour.

  4. tout a fait d’accord avec ce propos je n’ai pas vu ce documentaire mais je suis tout a fait en pahse avec ce qui été ecrit.
    La facon de faire la musique change, il y a touhjours eu des evolutions. le materiel ne compte pas seul l’idée compte.
    mais aujourd’hui on a faire a des personnes notamment dans le cinema et meme chez les americains qui n’ont aucune culture musicale, aucune reference. c’est la raison pour laquelle il faut maquetter à outrance. le passage a l’orchestre devient presque une formalité tellement le travail a été fais en amont pour des gens parfois qui vous donne des critiques completement hors sujet, et c’est la que leur culture ou la culture devient indispensable pour au moins avoir confiance avec les gens avec lesquels on travaille.
    croyez bien que cette situation existe depuis environ 30 ans. alors heureusement que gens comme lengeling ou steinberg ont eu l’intelligence d’apporter des outils pour montrer nos musiques pour les ecrire les sonoriser e cela bien sur avec 0 moyens au depart.
    car en face même l’idée d’un theme d’une melodie ne concainc plus, certainement par meconnaissance et souvent par peur des producteurs et televisions qui sont devenus aujourd’hui les decedeurs
    hans zimmer est un vrai compositeur.
    IL a D’abord des idées. je ne les aimes pas toutes mais d’abord : CELA : DES IDEES et DU TRAVAIL
    ensuite il a appris a utliser les outils que : aujourd’hui tout le monde utilise. moi le premier et depuis 30 ans. temps ou l’informatique ne se vendait pas avec la baguette de pain. ou il fallait fabriquer ses logiciels.
    Bravo ZIMMER c’est un sacré vendeur. et un tres bon musicien.
    MAIS BRAVO aussi a DESPLAT et tous les autres qui sont dans le meme systeme.
    cela n’empeche pas le papier bien au contraire. c’est souvent le meilleur outil pour choper l’idée qui vous traverse et rien sur vous pour vous en souvenir par la suite. j’ai beau utiliser l’informatique. j’ai toujours un carnet de note sur moi.
    l’ouitil aide a la réalisation et est un formibable outil pour rendre le tout plus rapide.
    rappeler aussi que le premier a avoir travaillé en musique de film a la maniere de ZIMMER ….. c’est ….. vangelis
    ou il jouait des synthé a l’image avec le rea aux studios les prod deriiere.
    souvenez vous des « chariots de feux »…. ou pour la musique d’un certain « synclavier » le plus cher des synthes existant toujours aujourd’hui. sorte de cubase et sampler sans ecran.
    voila seulement mon avis, face a certain puriste de l’ecriture ou seul le conservatoire donne les clés si on les écoute religieusement.

    si vous pouviez me dire ou revoir ce doc.
    cel

  5. Excellent documentaire en effet, un peu « hollywoodien » voire complaisant parfois mais c’est la loi du genre!
    Une chose qui m’énerve : les journalistes interviewers rapportent habituellement le propos : « Hans Zimmer n’a pas appris le solfège ». Ici, on ajoute quand même : »enfin, il l’a appris en quelques jours dans sa petite enfance ».
    Il ne faut pas prendre ces propos au pied de la lettre, il faut interpréter, traduire : « Il n’est pas passer par les conservatoires. il a appris les notes en trois jours étant enfant ». Et cela n’a rien d’exceptionnel, pour un gosse doué et motivé!

    On dit aussi : « il sait se servir des logiciels complexes, d’ordinateurs et autres claviers numériques ».
    En fait j’ai vu que HZ composait avec un logiciel que je connais bien, Cubase. Et il dispose en effet d’un studio numérique d’enfer, à la mesure de la fortune qu’il a amassée, avec pas mal de collaborateurs qu’il a formés. En fait, là encore, ce n’est pas ça qui en fait un génie de la musique !
    Pour manier Cubase correctement et l’utiliser dans des compositions symphoniques comme il les produit avec des partitions jouées par des orchestres de cent musiciens, il faut savoir faire la maquette numérique que l’on va « vendre » au producteur, bien sûr, mais aussi nécessairement connaitre la musique à tous les sens du terme. La notation musicale – ce qu’on a appelle « solfège » à l’école primaire n’en est qu’un infime partie et il la maitrise évidemment. Hans Zimmer n’est pas un « autodidacte », terme un peu méprisant associé généralement à « musique facile » dans la bouche des musiciens professionnels diplômés et des journalistes qui rapportent ces propos, mais un pionnier de la musique et de la composition « moderne », celle que l’on apprend encore trop peu dans les conservatoires.

    Je pense – j’espère ! – que ce point de vue va hérisser quelques poils chez les âmes bien pensantes de la musique traditionnelle et les inciter à me répondre… en tout cas il est fait pour ça ! 🙂

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