Beethoven par Vladimir Jurowski au Théâtre des Champs-Elysées

Ce 4 février 2010 Vladimir Jurowski, l’actuel directeur musical du
London Philharmonic Orchestra
dirigeait à Paris l’orchestre de l’
Age des Lumières,
the Orchestra of the Age of Enlightenment.


Vladimir Jurowski
Au programme l’ouverture
Corolian
et deux symphonies.

Deux symphonies ? Oui mais non pas les plus célèbres parmi les neuf du Maestro : la quatrième en si b Majeur et la septième en la Majeur.

Voilà donc, ce soir là, l’occasion rêvée d’entendre non seulement Beethoven sur des
instruments anciens mais de redécouvrir l’Ouverture
Corolian
et deux symphonies quasi inconnues du grand public.

Certes, la popularité écrasante des autres symphonies (comme la
Pastorale,

l’Héroïque,
la
Cinquième,
ou encore la
Neuvième avec son
ode à la joie
célèbrissime) explique en partie cet état de fait.

Ce soir là au Théâtre des Champs-Elysées, il semble que l’on ait accordé toute la passion et toute l’attention dues à ces œuvres d’exception, jusque là un peu délaissées.
Ceux qui n’ont jamais entendu de concerts interprétés sur instruments d’époque seront peut-être surpris…

Le concert peut être encore vu et écouté sur  Arte.tv:

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Arte.tv

ou sur Medici.tv.

Bonne écoute,

Emilie A.

Nb: Attention durée du concert à prévoir : 90 minutes (mais la musique donne du temps au temps.)

9 réflexions sur « Beethoven par Vladimir Jurowski au Théâtre des Champs-Elysées »

  1. Oui, je suis encore là  pour apprécier ce que mes amis, mes commègues de métiers font.
    C’est un très beau travail qui mérite assez d’encouragement et qui demande assez d’efforts.
    Je vous remercie d’avoir diffuser cette belle plage pour nous qui sommes très long de vous voir.
    Je voudrais alors m’excuser si dérange votre quiétude. Mais je voudrais laisser mon mail au Maître et aussi avoir ses contacts si possible.

    Merci pour tout!

  2. la Pastorale oui bien sà»r , mais J’avais déjà  cité la 6 eme dans le " texte du Billet " la 6 eme c’est bien la Pastorale …citée dans les symphonies connues…

    relire plus haut : " Certes, la popularité écrasante des autres symphonies (comme la Pastorale, l’Héroù¯que, la Cinquième, ou encore la Neuvième avec son ode à  la joie célèbrissime) explique en partie cet état de fait."

  3. "les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée. "

    Hum… Objection votre honneur ! :-/
    La 6e symphonie dite "Pastorale" n’est-elle pas du même compositeur?
    Et si oui, est-elle si méconnue du public qu’elle ne mérite pas d’être citée ici?
    Pour moi, c’est la plus belle avec la 9e, évidemment…

  4. Il suffit pourtant d’écouter le concert pour comprendre le choix de ce programme.

    d’autre part, aucun interprète n’est tenu à  garder un programme éternellement figé sous prétexte de leurs seules dates de composition. Bien des interprètes révèlent au compositeur leurs propres œuvres et sur un autre jour…

    Il est évident qu’on peut toujours trouver une « œuvre moins jouée » dans un corpus donné. Comparons ce qui est comparable il est évident qu’il s’agit ici de comparer les 7 dernières symphonies de Beethoven.

    Pour notre exemple il s’agissait de comparer les deux choix de Jurowsky par rapport aux trois plus célèbres symphonies de Beethoven évidemment.
    les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée.

    Les deux premières sont encore sous l’emprise des maîtres viennois et donc classiques. [elles ne sont en tous cas pas ignorées des étudiants et musiciens apprentis, et de leurs jurys, car combien de fois ces musiques servent encore de sujets d’ examens d’ écoute d’œuvres ou d’analyse ! ]

    La quatrième et la septième restent sérieusement à  redécouvrir par rapport aux trois géantes .

  5. Les "délaissées" seraient plutôt la Deuxième, encore assez expérimentale sur le plan formel, et la Huitième, cette dernière étant considérée comme un retour sur le passé, à  cause de son menuet, et du classicisme appuyé de son discours

    Par contre, la Septième a eu une renommée immédiate dès 1812, jamais démentie depuis, à  cause de son sublime deuxième mouvement allegretto. C’était aussi la préférée de Wagner

    Dernier point : les symphonies étaient généralement composées par paires "antagonistes" : 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8, ce qui est en soi une caractéristique intéressante de la pensée dialectique chez Beethoven, un peu trahie de ce fait par le choix de programmation de ce concert

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