La tronçonneuse musicale

L’improbable visiteur a tapé tronçonneuse musicale sur Google, au lieu de scie musicale (tellement commun!) et il est tombé sur notre blog: Bienvenue!
Un blogueur (il y en a beaucoup) qui écrit de la musique (il y en a moins) et qui vient de passer 3 heures à  jouer de la tronçonneuse dans le bois voisin pour préparer les soirées d’hiver, ça se mérite! (. . .)

Maintenant mon gars, il faudrait peut-être cesser de tourner autour du pot et terminer l’écriture de cette piêce Au Nom de la Rose, qui attend sa conclusion depuis des semaines :-/

2 réflexions sur « La tronçonneuse musicale »

  1. Merci de ce commentaire (méritoire, à  partir d’une écoute radio!)
    Ce qu’on entend n’est qu’un fragment d’un travail qui est encore loin d’être terminé, dans un genre atypique au plan de l’harmonie comme de la forme. A bientot des nouvelles 🙂

  2. Bonjour Jean-Louis,

    Je viens d’écouter l’extrait d’Au Nom de la Rose sur radio MusHar. Voici quelques commentaires :
    – Le premier passage, jusqu’à  1’06, fait penser un peu à  Debussy, surtout au début. Passage doux et reposant. Le thème semble être quasiment toujours aux violons. Peut-être pourrais-tu varier l’instrumentation, ou alors passer le thème une fois aux violoncelles (par exemple) s’il s’agit de rester dans les cordes ?
    – J’aime particulièrement le passage entre 1’06 et 1’50 ! Du coup je reste muet…
    – Ensuite il y a un passage plus typé musique de film. J’entends des voix conduites de façon assez abrupte, est-ce volontaire ? Par exemple des quintes parallèles vers 1’52, vers 2’12 une octave parallèle entre le chant et la basse, vers 2’25 trois quintes parallèles de suite (enfin, il me semble…) ; de même, plusieurs passages quinte -> quinte diminuée, qui "accrochent".

    L’ensemble, avec cette suite de passages contrastés, donne effectivement bien l’impression d’une histoire que l’on raconte. Les poèmes symphoniques de Richard Strauss sont souvent contruits de la même façon, si je me souviens bien ? Pour que la musique fasse tout son effet, il faudrait publier le "programme". Strauss ne s’en privait pas (jusqu’à  dénommer "les travaux du héros" le passage où¹ il s’auto-cite…), et avant lui Berlioz non plus dans la Fantastique et Lelio.

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